Commento a La capsula della memoria
Une ronde bruyante de guignols gris, autour
de la vieille carcasse anguleuse et triste
d’un char chenillé. Le rire éclate
affamé et moquant et les bottes cirées
s'abattent avec puissance sur le terrain
au rythme de deux fifres et d’un tambour.
Ils sont forts et éveillés et ils savent tout :
ils savent bien qu’il n’est pas le soleil
couchant à rougir l’air à l’horizon ;
ils savent que ce ne sont pas des étoiles
filantes les griffures jaunes sur la nuit.
Et ils savent qu’il n’est pas l’automne
qui rend bordeaux foncée l’herbe violentée.
Le reflet cramoisi de l’aube aux verres,
et toi, les yeux écarquillés et essoufflé,
perdu en échos qui ne sont pas des tonnerres,
tu les regardes et encore attends savoir
quel carrousel te donnera le dernier tour.
Une ronde bruyante de guignols gris, autour
de la vieille carcasse anguleuse et triste
d’un char chenillé. Le rire éclate
affamé et moquant et les bottes cirées
s'abattent avec puissance sur le terrain
au rythme de deux fifres et d’un tambour.
Ils sont forts et éveillés et ils savent tout :
ils savent bien qu’il n’est pas le soleil
couchant à rougir l’air à l’horizon ;
ils savent que ce ne sont pas des étoiles
filantes les griffures jaunes sur la nuit.
Et ils savent qu’il n’est pas l’automne
qui rend bordeaux foncée l’herbe violentée.
Le reflet cramoisi de l’aube aux verres,
et toi, les yeux écarquillés et essoufflé,
perdu en échos qui ne sont pas des tonnerres,
tu les regardes et encore attends savoir
quel carrousel te donnera le dernier tour.